« Chez Robert Counhaye c’est à la fois la patience et l’à-propos qui sont à l’origine de photos où, la plupart du temps, un humour parfois caustique emporte l’adhésion par un jeu de similitude ou d’opposition des attitudes, du noir et du blanc ou encore d’éléments mis fortuitement en rapport. Cela demande chez le photographe une disponibilité d’esprit qui n’a rien de contradictoire avec des réflexes rapides, mais au contraire permet à ceux-ci d’intervenir aux meilleurs moments décelés par cette longue patience qu’est l’approche d’un sujet. »

Albert Moxhet. Journal Le Jour, le 7/6/1996



« Il promène son objectif au hasard des rues et capture des situations qui font sourire. La photo humoristique a quelques rares représentants de qualité. Robert Counhaye en fait partie. »

Raymond Delhaye. Photographe.



« Ouvrez l’œil ! Il y a un braconnier de gags derrière l’objectif. En observant de près l’intérêt que porte Robert Counhaye sur les choses qui l’entourent, on se dit que la démarche de ce Verviétois n’est pas très éloignée de celle d’un caricaturiste toujours prompt à saisir les bonds et rebonds d’une situation. Mais là où les Daumier, Kroll et consorts fustigent et taillent des costards, Counhaye emprunte la voie de la tendresse pour sourire avec le sujet.
Il se passe des choses disons…insolites dans nos rues. »

Didier Gesquiere. RTBF. Emission JAVAS du 22/12/2001



« Voici un petit recueil d’une quarantaine de photos noir et blanc qui ne prétend pas révolutionner l’univers de l’argentique. Il mérite pourtant un joyeux coup de pouce. Sourires discrets, cadrages amusants, instantanés surprenants, rencontres inopinées : ces clichés-là sont des clins d’œil à la vie, celle que l’on croise dans la rue sans y prêter attention. Mais le Verviétois Robert Counhaye, lui, veille au grain : il prend le temps de regarder ce(ux) qui l’entoure(nt), avec tendresse, humour et bonhomie. A la clé, une joyeuse bouffée d’air frais, d’instants volés et de dérision jamais méchante. Par les temps qui courent, c’est toujours bon à prendre. »

St.R. LE VIF / L’EXPRESS du 20/8/2004